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On peut être récepteur de champs vibratoires élevés et en bénéficier comme dans un bain, mais peut-on vraiment élever son propre champ vibratoire de manière durable ?

Publié dans Recto-Verseau juin 2020. La notion de champ vibratoire est apparue lorsque la science a pu éclater le nucléus de l’atome pour découvrir qu’il était constitué de protons et de neutrons et qu’ils sont eux-mêmes constitués de quarks et de gluons. Même si ces particules élémentaires ont de l’énergie, une charge, une masse et qu’elles tournoient, elles ne se comportent pas comme des particules mais comme des vagues. Une vague est aussi appelée vibration, c’est une oscillation périodique. La vague est caractérisée par plusieurs éléments. Par sa longueur, qui est la distance entre des pics de vagues successifs. Par sa fréquence, qui est le nombre d’occurrence par seconde d’une oscillation répétée ; la fréquence mesure la rapidité d’oscillation d’une vague. Par son amplitude, qui mesure la hauteur de la vague. Par sa vélocité, qui mesure la vitesse à laquelle la vague se déplace. Une vague ne reste jamais à la même place, elle oscille constamment et voyage. Les vagues existent dans tout l’espace-temps, elles sont à la base de tout ce qui existe et de chacun de nous. Chacun de nous sommes donc un champ vibratoire et chaque champ vibratoire est porteur d’information, d’énergie et de matière ⁱ

Nous ne sommes donc pas aussi solides que nous en avons l’air, notre champ vibratoire peut traverser les murs. Nous ne sommes pas non plus des objets physiques limités mais des champs de vagues infinis qui s’étendent au-delà de l’espace et du temps. Les écritures chinoises anciennes, racontent que les Saints avaient la faculté de disparaître, de voyager avec le vent, de traverser les murs et d’apparaître instantanément dans un endroit éloignéⁱⁱ. Les études de Clive Backster sur les plantesⁱⁱⁱ ont montré qu’elles se mettent en phase avec les ceux qui en prennent soin et que la distance importe peu. La connexion transcende l’espace et le temps. Dans les cultures traditionnelles on se devait aussi de respecter la nature et les animaux, sinon c’était cause de malheur.

David R Hawkins^iv a travaillé sur les niveaux de la conscience humaine. Son échelle des consciences est une représentation scientifique de la relation de l’être humain à Dieu et elle montre que plus une personne ou une culture est proche de ce qu’elle voit comme une entité créatrice ou un Dieu, plus elle a de pouvoir d’attraction et d’influence sur les autres. Plus l’être vit dans un état spirituel avancé, plus les limitations sociales sont dépassées. Plus le niveau de conscience est élevé, plus on est dans un état de grâce, de paix infini. Le sens de l’existence transcende tout temps et toute personnification individuelle, la seule référence devient la communication. Pourtant, Hawkins mentionne que la réalisation de la sagesse est plutôt lente et douloureuse et rares sont ceux qui acceptent de changer leurs systèmes de croyances. Il et encore plus déterministe en disant que c’est notre niveau de conscience qui décide de notre vision. Alors, peut-on réellement changer nos fréquences vibratoires, donc notre niveau de conscience ?

Les enseignements Bouddhistes précisent aussi que la pureté spirituelle permet de briller dans tous les aspects de la vie. Les Sutras du Bouddhisme de la Terre Pure^v expliquent que la sagesse, la beauté et la plénitude s’obtiennent par des exercices méritoires, vie après vie, pour atteindre un état de contentement détaché des passions et des tourments. Le Bouddha « a ainsi obtenu la maîtrise complète de toutes les méthodes de libération, il enseigne que l’aspiration à l’illumination (bodhicitta) a un mérite incommensurable, et en donnant des prédictions aux bodhisattvas, il leur permet d’atteindre la bouddhéité ». (266a) « Il montre ses capacités en calcul, écriture, tir à l’arc et équitation… En élucidant et en enseignant la vérité ultime aux êtres sensibles, il les délivre de l’état de douleur extrême, des conditions dans lesquelles la souffrance est telle qu’elle empêche les gens de trouver du temps pour le bouddhisme… il lave la crasse des passions, et révèle le Dharma blanc et pur. Il unifie tout et proclame ainsi le bon enseignement. » Et encore : « Il déchire le filet du mal, détruit les fausses opinions, supprime les afflictions, fait disparaître les désirs. »

La morale du Bouddha stipule en outre que « les gens portés à la colère et à la cupidité sont enclins à cinq types de mal. S’ils s’abstiennent d’actes immoraux et s’efforcent de faire le bien, alors avec les mérites ainsi acquis, ils renaîtront dans des états plus élevés et plus heureux d’existence et atteindre enfin le nirvana ». Le Bouddhisme parle donc d’un effort personnel et constant et qu’il ne s’acquiert pas en une seule vie ! C’est donc long et laborieux. Pourtant, lorsque des technocrates ont commencé à marier leur scénario très carré du futur avec la nature, dans les années 1960-70 déjà, ils ont utilisé le LSD pour montrer aux gens qu’ils n’avaient pas besoin d’exercices spirituels pour ouvrir leur 3^e œil ou pour augmenter leur niveau de conscience, mais que c’était possible avec la science. Combien de personnes ont pris des risques avec leur santé alors qu’on comprend avec le recul que ce moyen d’introduire la technologie dans la culture hippie avait des objectifs de « kontrol » mental.

Dr & Maître Zhi Gang Sha confirme que « le karma est à la racine du succès et des échecs dans chaque aspect de la vie. »^vi Le karma est le registre des services que nous avons offerts, bons ou mauvais. Le karma négatif est une dette spirituelle alors comment rembourser ces dettes, qui peuvent aussi venir de nos lignées ancestrales ? Lorsque nous avons des obstacles dans notre vie il nous est donné des leçons à apprendre. Ces leçons peuvent inclure des maladies, accidents, des relations rompues, des difficultés financières, des troubles psychiques, des déséquilibres émotionnels et toutes sortes de complications. Si notre 3^e œil est ouvert on peut voir que ces blocages ont souvent la forme de noirceur ou même de démons, qui se sont installés dans notre champ vibratoire. Et il indique que nous pouvons les faire partir, sans danger. En tout cas si on évite de les remplacer par d’autres types de pollutions. Comment faire ?

Il faut comprendre qu’à la base il y a un être blessé. Parfois la blessure est telle que cet être devient incapable de pardonner et prend la décision de nous poursuivre jusqu’à ce qu’il soit dédommagé. Il peut s’associer à d’autres âmes qui ont aussi trop souffert. La méthode la plus efficace et simple est de reconnaître que toutes les difficultés de notre vie sont dues à des blocages que nous avons causé chez les autres, à toute âme, qu’elle soit humaine, animale ou faisant partie de la nature. Lorsqu’on reconnaît qu’on s’est trompé, qu’on a trompé les autres, qu’on a blessé et vraiment fait du mal à un être à un moment donné, cette âme blessée est déjà satisfaite. C’est ce que veulent les âmes, qu’on leur présente nos excuses sincères et qu’on reconnaisse leur souffrance. Lorsque l’âme blessée sent qu’on a compris cette souffrance qu’elle endure à cause de ce qu’on a fait elle est déjà soulagée. Il n’est jamais trop tard de demander pardon du fond du cœur^vii. Le pardon apporte la paix intérieure et la joie intérieure. C’est donc la première étape de l’augmentation du champ de conscience et de l’élévation de son champ vibratoire.